12 Avr Contenu Viral : 10 étapes pour atteindre le Graal
En web-marketing, le nerf de la guerre, c’est la viralité. Le buzz comme on l’appelle trop souvent. Vos articles doivent être vus, lus, relayés, aimés, partagés, commentés, pour être de nouveau vus, lus, relayés, aim.. Vous avez compris. Ils doivent devenir viraux.
La quête du viral, c’est le Saint-Graal, et c’est tout un art. Parce que c’est la façon la plus rapide et économique de faire parler de vous. Alors comme un moustique, vous devez piquer. La curiosité, pour ensuite vous propager. Comme un virus.
#1 L’art de comprendre
L’économie et la psychologie. Voilà les deux pieds stratégiques du viral.
– D’abord parce que le viral est encore le moyen le plus économique de générer du trafic vers votre site. Le bouche à oreille 2.0. Votre seule dépense sera le temps passé à écrire un (bon) article, et à bien le relayer sur vos réseaux. Le reste se fera tout seul, rapidement et gratuitement.
– Vient ensuite la psychologie, la base de votre travail. Bien qu’il en soit le parfait anagramme, qui dit « viral » ne dit pas « rival », bien au contraire. Dans un univers ultra concurrentiel et saturé d’informations, plutôt que de trop analyser vos adversaires, il vaut mieux s’atteler à comprendre ses alliés (ses lecteurs). Et avant de comprendre comment, il va falloir comprendre pourquoi. Pourquoi un internaute lambda partagerait votre contenu ?
En dehors d’une minorité lancée dans une course folle à l’info, avide d’exclusivité et chez qui le partage peut agir comme un tampon temporel, la plupart des internautes obéissent à des réactions spontanées, instinctives, et stimulées par une simple émotion : rire, peine, empathie, choc, toute réaction ou réflexion propre à partager certaines valeurs à travers un article.
Pour résumer, deux vecteurs vont porter votre message. Son originalité (sa « fraîcheur »), et sa charge émotionnelle.
C’est l’idée, et il va maintenant falloir la développer. Il n’y a pas de secrets, juste quelques règles à respecter. D’abord sur le fond.
#2 L’art de raconter
Première idée majeure, c’est une évidence mais il est toujours bon de le rappeler. Votre contenu doit être original et de qualité. Pensez-le. Et soignez-le. De même qu’un mauvais produit dans un bel écrin décevra toujours, il est inutile de soigner la forme si le fond n’est pas bon. Apportez donc une attention toute particulière au sujet que vous traitez, et à l’angle sous lequel vous allez l’aborder. Vous devez avoir quelque chose à raconter. Quelque chose de nouveau, et quelque chose de fort. Quelque chose qui fera réagir. Avant de penser à comment le raconter, demandez-vous si vous devez le raconter et pourquoi vous devez le raconter. Si la réponse vous semble évidente, alors lancez-vous.
Aujourd’hui, les marques racontent toutes des histoires. Parfois drôles, parfois tristes, parfois invraisemblables. Le storytelling, c’est le moyen le plus efficace de capter l’attention. Plus qu’informer, votre contenu doit inspirer. Il doit s’imposer à l’esprit de vos lecteurs, et les amener à réfléchir. Soit en les bousculant dans leurs habitudes, soit en les confortant dans leurs certitudes. Ce sont ces deux réactions psychologiques qui peuvent déclencher chez eux ces fameuses réactions digitales, sources de toute viralité.
#3 L’art de toucher
L’émotion doit devenir votre ambition. Les lecteurs veulent vibrer. Face à la multitude d’informations, il faut sortir du lot, créer la surprise et toucher vos auditeurs. Forcer l’émotion, mais rester positif. Choquer pour choquer est un risque considérable, un luxe que tout le monde ne peut pas se permettre.
D’après un baromètre BuzzSumo, les émotions positives sont les plus partagées :
– Émotions positives (admiration, rire, amusement) : 70%
– Émotions négatives (tristesse, colère, empathie) : 13%
Bien entendu, il existe toujours des émotions négatives ultra virales, mais servent-elles votre entreprise ? Partagez une de ces histoires de chasseurs posant fièrement devant leurs trophées de chasse et vous pouvez être sûr de susciter un déferlement de réactions et de partages. Mais quand bien même vous vendriez des produits vegan, votre notoriété et vos ventes seraient-elles réellement boostées par cet article ? N’oubliez pas ; les émotions doivent rester le vecteur qui porte votre message, n’en faites pas LE message.
#4 L’art de mettre en forme
Vient à présent la question du format sous lequel raconter tout cela. S’il n’y a pas vraiment de format d’article idéal, sachez qu’aujourd’hui un tiers des internautes passe moins de 15 secondes à lire un article et qu’un utilisateur ne lit en moyenne que 20% du contenu d’une page.
Votre article doit donc être digeste, clair, son idée doit sauter aux yeux. En ce sens, les internautes raffolent des listes à puces et infographies en tous genres. Passez votre souris sur l’un de ces titres, n’avez-vous pas envie de cliquer sur un de ces liens ?
« Les 3 meilleures façons de séduire »
« 5 secrets présidentiels enfin dévoilés »
« 7 astuces géniales pour épargner sans effort »
« 10 recettes pour un Noël inoubliable »
Ce format présente un intérêt évident. Une promesse de lecture simple et rapide, avec des titres et des numéros. L’explication est aussi rationnelle qu’émotionnelle.
Ces multiples choix donnent intuitivement envie de cliquer, car l’article peut-être parcouru en donnant statistiquement la possibilité d’être séduit par au moins une de ces propositions. De ce fait, vous multipliez les chances de concerner votre audience, et votre contenu multiplie lui ses chances d’être partagé.
Le nombre de commandements, de doigts aux mains, ou le numéro des plus grands joueurs. Il n’y a pas de hasard. Parce qu’il est à la fois rond et lisse, qu’il laisse suffisamment de choix sans trop en donner, le nombre 10 est psychologiquement le plus impactant. Les titres le comportant sont donc naturellement les plus partagés, suivis de près par le 5, puis le 20.
Retenez donc cette idée. Si votre article ne peut pas être listé et numéroté, pensez au moins à le rendre clair avec plusieurs titres, des paragraphes courts et organisés, et des idées clairement énoncées qui faciliteront la lecture et retiendront l’attention de vos lecteurs.
Vous serez d’autant plus crédible avec plusieurs arguments, développés, auxquels vos clients pourront s’identifier. Ne soyez pas barbant pour autant. L’article « idéal » comporte entre 1 500 et 3 000 mots.
#5 L’art d’illustrer
Soignons maintenant notre article. L’emballage. Commençons par l’illustrer avec des visuels de qualité (vidéo, gif, photo, dessin, graphique, etc). En plus d’aérer la lecture, les images ont un pouvoir d’impact bien supérieur aux textes, et permettent de capter plus facilement l’attention du lecteur. Un article bien illustré sera plus lu. D’autant que ce sont surtout les visuels qui sont d’abord relayées sur les réseaux sociaux. Et au royaume du scroll, l’image reste le meilleur stop rétinien.
#6 L’art d’accrocher
Deuxième soin d’importance : le titre. C’est avec l’image ce qui va en premier lieu retenir l’attention – et donc le clic – à l’heure décisive du partage de cet article sur vos réseaux. Alors, pour du clic, trouvez le titre qui fera tilt ! C’est primordial. Faites le test : prenez le même article, et partagez-le avec deux titres différents : « Les vertus de l’alimentation sur le sytème immunitaire » VS « 10 aliments miracles pour ne plus jamais tomber malade ». Lequel générera selon vous le plus de clics ? Sur lequel allez-vous cliquer ?
Vous pouvez même apporter un soin particulier au wording de la publication accompagnant le partage de cet article, faisant écho à son titre : « Vous allez arrêter de bouder le 3ème ! » Ce petit degré de mystère incite toujours au clic.
Alors, comment écrire un bon titre ?
Là encore, le ressort est le même. Susciter la curiosité. Intriguer. Piquer. Ou encore, lister. Poser des questions ou des affirmations, des formules choc. Être concis et impactant, choisir des mots forts (incroyables, exceptionnels, magiques, hallucinants, etc), même négatifs (lamentables, fatales, stop, arrêtez, ne faites plus jamais, etc). Ne pas avoir peur d’en faire des tonnes, tout en ciblant l’émotionnel. Mais attention à ne pas être déceptifs. Assurez-vous que le contenu de l’article soit bien à la hauteur du titre, sinon vous risquez de vous ridiculiser !
Et insérez des nombres. Encore et toujours. Car selon une étude Buffer (que pourra confirmer cette infographie de BuzzSumo), insérer des nombres dans ses titres assureraient près de 75% de partages en plus :
Mixez tout ça, et obtenez le titre parfait :
– Comment perdre 10kg en 3 mois
– Vous voulez économiser 1 000 € par an ?
– 3 applications extraordinaires qui vont vous changer la vie !
– 95% des gens font cette erreur, ne faites plus comme eux !
#7 L’art de publier du contenu viral
L’article est prêt, il n’y a plus qu’à l’envoyer sur vos réseaux. Mais ne vous contentez d’être visibles, assurez-vous d’être vus ! Dernière chose, et non des moindres : le timing (jour et heure de publication). Respectez votre audience. Un post à 5h du matin et c’est tout le travail précédemment fourni qui sera réduit à néant. Autrement dit, si le post n’est pas vu, il ne sera pas lu, et donc encore moins partagé. Veillez donc de le poster dans les meilleures créneaux d’audience.
De nombreuses études sont menées pour déterminer les meilleures créneaux de publication. L’étude la plus sûre reste la vôtre. Vous avez à disposition des outils pour détecter les pics d’audience de votre communauté. Consultez-les !
#8 L’art de recycler son contenu viral
L’écologie, cela existe aussi en web marketing. Face au snack-content, l’existence d’un post sur les réseaux ne dépasse pas les 3 jours. C’est donc durant ce court intervalle qu’il devra performer. Et puis il disparaitra tranquillement dans ce grand cimetière des posts oubliés. Sauf que vous avez du cœur, de l’intelligence, et maintenant un degré aiguisé de l’économie de l’effort, et vous avez donc compris qu’il serait intéressant de le recycler. Lisez : de le reposter aussi souvent qu’il sera judicieux de le faire ! Sans en abuser, ce serait lassant.
#9 L’art de s’entourer
Il faut aussi savoir s’entourer, et demander un petit coup de pouce. Ou plutôt DES petits coups de pouce (likes) et des partages. Demandez à vos amis, abonnés, clients, de réagir à votre article, et de le partager. Sur internet, plus que la force, l’union fait le viral.
Et sollicitez parfois un gros coup de pouce. Parce qu’il arrive qu’un seul Être vaille mieux que 1 000 quidams. Vous les avez reconnus, les influenceurs et leur énorme… communauté. Ils peuvent être un relai formidable et un facteur viral de premier plan pour votre article. Servez-vous de leurs témoignages ou points de vue pour booster votre article. Une simple mention de sa page, de son nom, ou dans l’idéal, un partage de votre article sur ses réseaux, et c’est une foule de prospects atteints, avec la légitimité de son opinion en gage de qualité, de popularité, et donc de partages.
D’après une étude BuzzSumo, le partage d’un influenceur génère un tiers de partages en plus sur les réseaux sociaux. Alors ne négligez pas cette option, même contre rémunération, car le jeu en vaut vraiment la chandelle. Si vous n’avez pas les moyens de financer un partenariat, sachez toutefois que si votre article est bon, qu’il sert sa cause et ses convictions, l’influenceur en question aura tendance à relayer naturellement (et gratuitement) votre article.
#10 L’art de réussir son contenu viral
Toutes les conditions sont maintenant réunies pour observer tranquillement l’effet boule de neige du succès. Comme disent les millionnaires : « Le premier million est le plus difficile ». Cette insolente réussite peut inspirer, car le partage appelle le partage, et la viralité est un engrenage. Vérifiez-le par vous-même, pourquoi commentez-vous une publication qui a 200 commentaires, alors que vous prenez à peine le temps d’en lire une qui n’en a aucun ? Allez sur une page Facebook, et votre première réaction ne sera-t-elle pas de regarder son nombre d’abonnés ? Naturellement, plus elle en aura, plus vous aurez tendance à vous pencher sur son contenu. C’est un réflexe que nous avons tous. La tendance à suivre… les tendances. Ce qui marche, ce dont on parle, etc. Il y a surement intuitivement quelque chose de rassurant à rentrer dans une pièce lumineuse et pleine de vie, plutôt que dans une salle sombre et vide. La qualité n’est évidemment pas représentative du nombre, nous le savons bien. Mais sur Internet, happé dans la matrice gloutonne du web et de la surconsommation d’informations, l’internaute obéit parfois (ok, souvent) à des pulsions guidées. C’est ainsi. Et on ne s’en plaindra pas. Soyons viral, soyons ravi !
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